Un certain nombre de maladies auto-immunes, au cours desquels le système immunitaire s’attaque aux cellules de l’organisme, pourrait-il être lié à des anomalies de la flore intestinale ? Le débat est lancé alors que l’équipe de Renato Monteiro à Paris, montre pour la première fois qu’un excès de bactérie intestinale appelée Akkermansia muciniphila entraîne la survenue d’une maladie auto-immune des reins : la néphropathie à immunoglobuline A, ou maladie de Berger. Troisième cause d’insuffisance rénale en France, cette pathologie se caractérise par l’accumulation d’anticorps couplés à des immunoglobulines anormales dans les reins, qui entraînent une perte de fonction progressive de l’organe…
France – Microbiote : Une bactérie intestinale responsable d’une maladie auto-immune
Une équipe Inserm établit pour la première fois une relation causale entre une anomalie de la flore intestinale et l’apparition d’une maladie auto-immune fréquente des reins : la maladie de Berger.