France – Endométriose : des avancées concrètes et de nouvelles mesures fortes annoncées par le Gouvernement

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, aux côtés d’Élisabeth Borne, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, et Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, réaffirment leur engagement dans l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge de cette maladie qui touche plus de 2 millions de femmes en France.

À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’endométriose, le gouvernement franchit une nouvelle étape décisive dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale.

Bilan de la stratégie nationale

  • 100 % des régions engagées dans la mise en place d’une filière endométriose, avec 5 régions ayant finalisé leur organisation : un maillage territorial essentiel pour garantir un accès homogène aux soins.
  • Chaque femme présentant des symptômes ou adressée par son professionnel de santé pourra y trouver écoute et accompagnement par des équipes spécialisées, chargées d’améliorer la précocité des diagnostics, l’orientation des patientes, ou encore la qualité des prises en charge, notamment de la douleur.
  • 154 espaces vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) répartis sur le territoire peuvent constituer des relais de repérage et d’orientation des femmes.
  • L’endométriose est intégrée au carnet de santé de l’enfant, avec un dépistage prévu lors des consultations obligatoires. Une information systématique est également donnée lors des consultations de santé sexuelle jusqu’à 25 ans.
  • Une campagne nationale de sensibilisation, lancée en 2024, continue de toucher le grand public via des supports de proximité et les réseaux sociaux.
  • Tous les étudiants en médecine sont désormais formés à l’endométriose. Un MOOC dédié et des formations continues assurent également une montée en compétence des professionnels en exercice.
  • Une trentaine de projets ont été présélectionnés dans le cadre du programme PEPR, débouchant sur la formation de deux consortiums de recherche dédiés à l’infertilité et à l’endométriose. Parallèlement, l’étude EPI-ENDO, menée par l’INSERM, poursuit le croisement de données de plus de 200 000 femmes pour identifier des facteurs de risque…