Un nouveau front judiciaire s’ouvre dans l’affaire de l’Androcur, cette pilule miracle prescrite pendant des années pour traiter l’endométriose, l’acné, la chute de cheveux ou encore comme moyen de contraception, mais à l’origine de tumeurs du cerveau (méningiomes) chez des centaines de femmes. Selon les informations du Monde, une plainte contre X a été déposée mardi 5 novembre devant le tribunal judiciaire de Paris par l’Amaeva, l’association qui regroupe les victimes de l’Androcur et des autres traitements hormonaux dérivés de la progestérone (Lutényl, Lutéran…). Elle vise cinq infractions pénales : administration de substance nuisible, atteinte involontaire à l’intégrité de la personne, mise en danger d’autrui, non-signalement d’effet indésirable, tromperie aggravée…
France – Androcur : une plainte déposée par les victimes du médicament pour mise en danger d’autrui et tromperie aggravée
Une plainte contre X a été déposée mardi 5 novembre devant le tribunal judiciaire de Paris. Prescrit notamment contre l’endométriose, le progestatif commercialisé par Bayer est à l’origine de tumeurs du cerveau.