Plus de quarante ans après les premières alertes sur le sang contaminé, le gouvernement britannique a présenté, lundi 20 mai, ses excuses aux plus de 30 000 victimes du scandale. Ces dernières ont reçu une transfusion de sang contaminé par les virus de l’hépatite C, du VIH, ou les deux à la fois, entre les années 1970 et 1990. On estime à plus de 3 000 le nombre de personnes mortes des suites de l’exposition au sang contaminé.
Les excuses du premier ministre, Rishi Sunak, ont été provoquées par les conclusions d’une enquête publique menée pendant sept ans. « Ce désastre n’était pas un accident », selon l’ancien juge Sir Brian Langstaff et président de la commission d’enquête, qui a aidé à établir les responsabilités dans ce scandale sanitaire…